Pour en savoir plus sur les 3 catégories
Catégorie 1 : on trouve dans cette catégorie les matières animales présentant un risque sanitaire important, potentiel ou avéré, avec possible transmission de maladie à l’homme. Il s'agit principalement des ruminants morts en élevage (bovins, ovins, caprins) et des colonnes vertébrales de bovins de plus de 48 mois prélevées en abattoir. Ces matières portent le nom de « sous-produits de catégorie C1 ». Elles sont mises à l'écart du circuit alimentaire humain et soumises à des traitements thermiques qui permettent de les sécuriser. Elles ne peuvent être valorisées qu'en énergie.
Catégorie 2 : entrent dans cette catégorie 2, les porcs et les volailles morts en élevage ou les saisies en abattoir. Le risque sanitaire est présent (risque de contamination entre animaux), mais il est moins important que pour la catégorie 1, sans possibilité de transmission à l'homme. Après application d'un traitement thermique adapté, la réglementation autorise la valorisation de ces matières en engrais. Elles portent le nom de « sous-produits C2».
Catégorie 3 regroupe quant à elle des matières appelées « coproduits C3 ». Elles peuvent provenir de toutes les espèces. Ce sont des matières effectivement non consommées par l’homme, mais à la différence des catégories 1 et 2, elles sont saines. Issues d’animaux destinés à la consommation humaine, elles sont générées lors de la préparation des viandes en abattoir, ateliers de découpe ou boucheries. Ce sont par exemple les carcasses, le sang, les viscères, les os, les plumes. Ces coproduits, bien que sains, ne sont pas consommés, soit pour des raisons physiologiques soit pour des raisons culturelles. Ils sont collectés et transformés dans un circuit totalement distinct du C1 et C2, avec des débouchés de valorisation spécifiques : l’alimentation des chiens et chats (petfood), la lipochimie, l’alimentation des poissons d’élevage (aquaculture), ou l’énergie.